Je me pose une vraie question - à laquelle je ne pense pas avoir de réponse - qui ferait peut-être un beau problème à traiter en APP (apprentissage par problème) en classe. Avis aux profs! Et si jamais vous avez une réponse, ou que vos élèves en trouvent une, écrivez-la dans un commentaire. Ça me rend perplexe, cette histoire...
Depuis deux jours, sur le sud du Québec (en particulier à Montréal), il fait drôlement froid. Hier matin, il faisait plus froid que -30 °C et avec le refroidissement éolien, on ressentait près de -40 °C. En arrivant à la station de métro, complètement gelée, j'ai eu toutes les misères du monde à ouvrir la porte de la station (une porte pivotante). Un grand coup de vent a failli arracher mon chapeau alors que j'entrais dans la station.
Je me suis demandé si ce vent très fort qui souffle dans les stations de métro parfois et qui rend la porte difficile à ouvrir n'était pas dû à la température très froide à l'extérieur.
Ce matin, comme il faisait toujours aussi froid, j'ai mis à l'épreuve mon hypothèse. Et j'ai observé le même phénomène. Bien sûr, il faudrait que je vérifie quand la température sera plus clémente à l'extérieur, mais ce n'est pas près d'arriver, selon MétéoMédia...! Mais si je me fie à mes souvenirs, généralement, la porte n'est pas si difficile à ouvrir... Et, généralement, il ne fait pas aussi froid... De là à faire de l'inférence, il n'y a qu'un pas, mais que je serais plus à l'aise de franchir si j'avais une explication de ce phénomène.
Peut-être est-ce une question de pression, ou plutôt de différence de pression entre l'intérieur et l'extérieur de la station de métro? Mais cette question en amène d'autres: où y a-t-il la plus grande pression? Quel est l'effet de la température sur la pression (la pression atmosphérique n'est pas reliée à la température, il me semble...)?
Enfin, si vous avez des idées, ça me ferait plaisir d'entendre votre interprétation!